02 octobre 2006

Des universités américaines bannissent Skype de leur réseau

Dans un geste qui a suscité des protestations tant chez les étudiants que chez les professeurs, l'université de la Californie à San Jose bannit à son tour Skype de la majeure partie de son réseau.



Le prétexte ? Consommation excessive de bande passante ?

Des universités américaines bannissent Skype de leur réseau
Expliquant cette décision par des problèmes de sécurité et de consommation excessive de bande passante, les administrateurs du réseau scolaire sont d'avis que le service représente un emploi excessif et potentiellement illégal des ressources informatiques du campus.
Dans une note de service portée à l'attention d'Ars Technica, le bureau des technologies de l'information de l'université de San Jose déclare que Skype et d'autres applications mettant à profit des fonctions d'informatique en grille sur le réseau sont à bannir, mais que l'utilisation d'applications VoIP telles que Gizmo ou Wengo est permise.

Sur la foire aux questions (FAQ) de Skype, on y dit que l'utilisation régulière du service ne représente que des transmissions de l'ordre de moins de 20 Ko/s. Or, selon cette donnée, Skype «gaspille» beaucoup moins de ressources que les téléchargements de fichiers, le jeu vidéo en ligne et d'autres activités favorites de la communauté étudiante. En revanche, selon le bureau des TI, le véritable problème survient toutefois lorsqu'un client Skype agit en tant que «supernode», se rendant disponible pour relayer des appels faits par d'autres utilisateurs du service.
Or l'existence de plusieurs supernodes sur un même réseau scolaire accroît significativement la consommation de bande passante et a une influence négative sur la connectivité en général. CQFD !

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